« Les femmes dans les disciplines STEM renforcent la diversité des idées et des perspectives, promeuvent l’équité entre les sexes et renforcent les capacités à résoudre les problèmes de manière créative et efficace. » Maria Teresa, enseignante ProFuturo
Aujourd’hui, le 8 mars, nous commémorons la Journée internationale de la femme, une date à laquelle les femmes de différents continents, cultures et ethnies se réunissent pour célébrer au moins huit décennies de lutte pour l’égalité, l’équité et la justice. Dans le cadre de ProFuturo, un programme promu par la Fondation Telefónica et la Fondation « la Caixa »nous nous efforçons de réduire les fractures éducatives, numériques et de genre dans l’éducation, l’innovation et la technologie dans des contextes vulnérables en Amérique latine, dans les Caraïbes, en Afrique et en Asie.
Nos #HistoiresProFuturo sont la plus grande preuve de l’impact de notre programme éducatif. Un avenir où les enfants ont un accès équitable à une éducation de qualité qui constitue le fondement de leur développement personnel et de celui de leur communauté.
Dans les domaines STEM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), se trouvent des compétences qui préparent les personnes à relever les défis du XXIème siècle. La réalité montre que ce domaine est principalement dirigé par les hommes. Le rapport PISA (2018) a mis en garde contre une tendance inquiétante : alors que les filles sont en tête pour les compétences en lecture, ce sont les garçons qui excellent en sciences et en mathématiques, dépassant la moyenne de l’OCDE dans pratiquement tous les pays participant à l’étude. Cet écart entre les sexes, présent dès les premières années d’école (OCDE, 2019) et dans la vie professionnelle, a contribué à la sous-représentation des femmes dans les domaines des STEM.
Aujourd’hui, à l’occasion de la #Journéedelafemme, nous vous racontons des histoires qui témoignent de l’efficacité de notre intervention pour changer cette image. Des histoires sur les gagnants de notre dernière édition de #hack4edu, le plus grand hackathon technologique-éducatif d’Ibéro-Amérique, dans lequel le groupe senior gagnant est 5 femmes qui réécrivent leur avenir en apprenant à développer l’intelligence artificielle jusqu’au cas d’Elizabeth, une enseignante péruvienne qui a transformé sa vie grâce aux disciplines STEM. Au départ, elle avait besoin d’aide pour utiliser le projecteur en classe. Aujourd’hui, elle enseigne l’innovation pédagogique et se consacre au partage de ses connaissances avec les enfants et les autres enseignants, montrant le pouvoir de transformation de l’innovation éducative grâce à la technologie, et bien d’autres histoires inspirantes.
Aujourd’hui, nous voulons vous parler de Maria Teresa Cornejo, une enseignante ProFuturo, reconnue comme une « femme pionnière de l’IA au Pérou ». Maria travaille sans relâche à l’autonomisation et à l’amélioration de la représentation des femmes dans les métiers des STEM, tant au niveau local que national.
Découvrez son histoire…
Maria Teresa, une histoire ProFuturo
« Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours aimé aider les autres. Je pense que je suis née avec un cœur d’enseignante. À l’âge de 7 ou 8 ans, je jouais déjà à la maîtresse, j’enseignais à mes petits frères et sœurs et à mes poupées », explique Maria Teresa, une enseignante péruvienne qui laisse une trace importante dans les écoles péruviennes en introduisant l’intelligence artificielle (IA) dans les outils que ses élèves forment et utilisent eux-mêmes pour apprendre.
Dès son plus jeune âge, Maria Teresa s’est impliquée dans le monde de l’éducation. Issue d’une famille d’enseignants, le lien avec l’enseignement s’est manifesté dès l’enfance. En grandissant, sa vocation s’est affirmée. À l’école, elle regroupait ses camarades de classe pour leur enseigner la chimie, une matière difficile, en veillant à ce qu’aucun d’entre eux n’échoue. Mais ce qui l’a vraiment poussée à embrasser la profession d’enseignante, c’est la vue de tant d’enfants en situation de vulnérabilité qui avaient besoin d’une attention urgente.
En 2022, elle a eu son premier contact avec l’intelligence artificielle générative (IA), grâce à un échange sur ChatGPT. Cette rencontre a non seulement marqué une étape importante dans sa vie, mais l’a également incitée à se plonger dans la recherche sur la manière dont l’IA parvient à apprendre et à interagir de manière autonome.
Après avoir compris les fonctions et la portée de cet outil, et émerveillée par le soutien qu’il apportait à ses classes, elle a décidé de l’intégrer dans ses laboratoires avec ses élèves et a élaboré une proposition de transformation numérique pour l’enseignement primaire qui transformerait leur dynamique académique à Arequipa, au Pérou.
Voici l’explication de sa proposition :
Il implique le développement d’ateliers dans lesquels les enfants et les enseignants apprennent progressivement ce qu’est un algorithme et ses caractéristiques, à résoudre des défis avec différents langages de programmation graphique, à générer du code, à programmer des cartes électroniques et enfin, après avoir développé des niveaux d’abstraction et de pensée algorithmique, à être capable d’entraîner des modèles d’intelligence artificielle en utilisant l’apprentissage automatique, la biométrie et d’autres techniques dans la création de ressources utiles et fonctionnelles grâce à l’intelligence artificielle. »
L’objectif de Maria Teresa va au-delà de la salle de classe ; elle rêve de former les nouveaux penseurs de l’avenir et d’étendre son programme à un plus grand nombre d’enfants dans le monde. Sa vision de former des producteurs de technologie plutôt que des consommateurs implique un changement fondamental dans la relation et les stéréotypes que les gens ont avec la technologie. En particulier, pour ceux qui pensent que « c’est une discipline dirigée par les hommes. »
Depuis sa création, elle a mis l’accent sur la nécessité d’enseigner les disciplines STEM à un jeune âge et de manière équitable. Pour elle, l’équilibre contribue au progrès mondial dans des domaines essentiels tels que la technologie, la médecine et le développement durable.
Voici son témoignage sur l’importance de la représentation des femmes dans le monde des STEM.
L’histoire de Maria Teresa force l’admiration : elle fait partie d’une équipe d’enseignants exceptionnels au Pérou, qui contribuent activement à l’enrichissement des communautés virtuelles et à la diffusion du programme éducatif de ProFuturo. Sa philosophie de vie en tant qu’enseignante passionnée par l’intégration de la technologie dans l’éducation est axée sur l’excellence, la persévérance et la contribution aux talents féminins dans le domaine des STEM.
Libérer le potentiel
Les histoires comme celle de María Teresa sont nombreuses dans le monde. Aujourd’hui, nous partageons cette histoire pour souligner l’importance de ces récits et rappeler que les femmes ont un impact transformateur sur le monde grâce au pouvoir de l’éducation. En cette journée internationale de la femme, nous nous joignons à L’UNESCO pour mettre en lumière l’importance d’investir dans l’éducation des filles. Au-delà de la question des droits de l’homme, investir dans l’éducation des filles revient à investir dans la société dans son ensemble.
L’éducation est un puissant catalyseur de transformation
#EduquerTransformer
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