ProFuturo est un programme d’éducation numérique visant à améliorer la qualité éducative, par le biais d’outils numériques, dans des milieux vulnérables, et ce avec un double objectif : renforcer la formation de l’enseignant d’un point de vue technique et pédagogique, et encourager l’apprentissage significatif de l’élève à partir d’expériences d’apprentissage numériques motivantes.
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Les mathématiques sont plus faciles que tout le reste, beaucoup plus que la langue kambeba. Ça me plaît beaucoup.
ProFuturo rêve des 10 millions d’enfants qui bénéficieront d’une éducation de qualité en 2020.
L’école municipale Kanata T-Ykua se maintient entre la forêt et la rivière grâce à l’enthousiasme d’une communauté fermement convaincue que l’éducation constitue son meilleur outil pour voyager vers le futur. Un futur qui relie la tradition à la dimension mondiale, le récit oral à la technologie la plus avancée, et dans lequel l’égalité des chances des jeunes filles et garçons des populations les plus défavorisées devient une réalité.
14 mill
de jeunes filles et garçons et d’adolescents restent à l’écart du système éducatif.
Après sa toilette, Cristiano s’habille et prend un petit déjeuner de bananes frites cultivées dans sa communauté. Avec son sac à dos il se dirige ensuite vers l’école, en traversant un bois qui conserve l’humidité de la rosée de la nuit. Il fait une pause pour saluer ses aïeux, enterrés dans le cimetière local. « Nos ancêtres nous protègent », affirme cet enfant en reprenant le chemin vers la classe.
Après sa toilette, Cristiano s’habille et prend un petit déjeuner de bananes frites cultivées dans sa communauté. Avec son sac à dos il se dirige ensuite vers l’école, en traversant un bois qui conserve l’humidité de la rosée de la nuit. Il fait une pause pour saluer ses aïeux, enterrés dans le cimetière local. « Nos ancêtres nous protègent », affirme cet enfant en reprenant le chemin vers la classe.
Cristiano rêve d’aller à l’université et d’être un footballeur célèbre, mais il fait parfois des cauchemars avec la rivière et les caïmans.
Cristiano est en CM1 et il sait déjà lire et écrire. En classe il joue et a des interactions avec ses camarades, mais en respectant toujours les règles et sans défier le maître. Cette école indigène travaille en mêlant les connaissances traditionnelles, transmises de génération en génération, à un plan d’études conventionnel. « Notre communauté possède une tradition orale très prononcée, c’est pourquoi nous élaborons des projets de récit de contes qui résument les histoires de Curupira, la Mère de la Forêt, Boto… », signale Raimundo, qui en sus d’être le directeur de l’école est également un des responsables de la revitalisation de la langue kambeba « Avec le temps, ces histoires s’oublient, mais les enfants ont besoin de les connaître. Nous profitons également de cette occasion pour travailler sur la connaissance des outils traditionnels utilisés pour la chasse et la pêche par les peuples indigènes. »
de la lengua kambeba. «Con el tiempo, estas historias se olvidan, pero los niños necesitan conocerlas. También aprovechamos la oportunidad para trabajar en el conocimiento de las herramientas tradicionales de caza y pesca de los pueblos indígenas»
